Le
mot de la Présidente
Ou
La Réciprocité
Et que recherchez vous, vous tous
qui nous accompagnez, qui faites partie de nous, de nos équipes,
de PPUN ? grande question, vaste interrogation et en réponse…
un silence démesuré …
Ici « chez nous » donc « chez vous » nous allons
vous parler des petits riens qui font les grandes choses, de beau de bon
travail, du don que vous allez faire de ce savoir et de cette santé
que vous avez…
Nous pouvons aussi évoquer la découverte brutale des images,
avant imaginaires, parfois nostalgiques souvent étonnantes ou éprouvantes
: confrontation improviste des rêves conjugués au futur et
d’une réalité qui vous prend au présent : ah
!! vous n’aviez pas imaginé ça !!
Car ce bonheur d’Ulysse qui a fait un beau voyage, ce bonheur de
l’autre trouvé, cette ivresse de l’enfant à
paraître ici, loin de tout, dans le rien, cette naissance-cadeau,
l’enfant nouveau-né… ne l’avez vous pas voulu
? à grand peine et grand désir ?
Nous vous parlons donc de cet instant de liberté: petit, léger,
solitaire, illusoire comme la puissance, incertain et brûlant: cet
instant où vous avez dit oui à cette idée neuve,
vertueuse dans son renoncement. Cette idée folle d’aller
vous frotter à l’autre. Pas n’importe lequel: non,
celui inconnu, différent, démuni de tout et qui vous semble
indispensable. L’autre si loin de vous, (c’est inimaginable
…) vers qui aucun pont ne vous conduit que votre regard cru.
Il vous a fallu du temps pour trouver « ce qui lui faut, ce qui
lui est bon, ce qui lui convient »! vous avez cherché parfois
longtemps le cadre, le moment, les moyens; vous pouvez lâcher enfants,
conjoint, travail, argent …et nous nous sommes trouvés et
vous pensez que c’est bon, que l’affaire n’est pas bâclée,
que c’est idéal. Vous avez pris soin de converser, de vous
« préparer » de discourir ; c’est pesé,
emballé…
Et vous voilà ici : dans l’action.
Parlerons nous de la fraternité de l’équipe PPUN,
solidaire autour de l’expérience de vie qu’elle avait
souhaité?? On peut, car elle existe : il faut seulement la vouloir,
la travailler, à grande force ;
L’expérience journellement renouvelée peut vous mener,
pas à pas, là, maintenant, tout de suite, à cet instant
de détachement serein où vous pouvez vraiment donner ce
que vous pouvez…
( Petit détail : vous perdrez votre temps et ne gagnerez que désillusion
si vous ne savez pas écouter, croire, comprendre, accepter les
autres et la sagesse de leurs habitudes…)
C’est alors qu’il faudra vous souvenir de ce que disait l’ami
Alain ; qui en connaissait un rayon sur les relations humaines: «
fais ce que tu dois et n’attends jamais rien en retour. Si quelque
chose vient, accueille- le comme un cadeau ».
Alain avait raison ! mon devoir, c’est mon devoir. Le votre est
le votre. Mon désir d’aide est mon désir.
La réciprocité n’est pas mon affaire : c’est
l’affaire de l’autre.
Que croyez vous donc ?? mais quelle exigence !!
Qu’attendez vous donc ?? quel merci ? quel cadeau ?? quel don ??
Et de qui : d’eux…oh !! …ou de nous, association (alors
donc de vous-mêmes !!) …ah bon ?
Attendre un retour, ce n’est pas vraiment donner: c’est faire
du commerce…
Maintenant si un merci advient: quel véritable bonheur ! quel régal
!! mais le bonheur, n’est-ce pas, n’est jamais là où
on l’attend…
Catherine
Présidente PPUN
A.G. du samedi 21 octobre 2006
Voir le "Mot
de la présidente " 2004
Voir le "Mot
de la présidente " 2005
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« Fais ce que tu
dois et n’attends jamais rien en retour. Si quelque chose
vient, accueille- le comme un cadeau »
ALAIN
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